lundi 24 mars 2008

NON CE N'EST PAS UN ADIEU!!!

Bonjour chère Erica,


Comme je m'y étais engagé, voici mon adresse internet, de cette façon, si tu devais avoir un problème je pourrai encore t'aider!!!

millot.boris@neuf.fr

N'hésite pas à m'envoyer tes devoirs pour que je puisse les corriger! Ce fut un véritable plaisir de m'entretenir avec toi par le biais des interactions! Tu es très cultivée!!! C'est une joie de t'entendre!!

A très bientôt!

Boris

dimanche 16 mars 2008

MADE IN FRANCE!

Bonjour petites princesses!!!

Voici deux liens qui vous permettrons d'écouter deux petites merveilles "made in France". -sourires- Bonne écoute! A très bientôt!!!

Vous pourrez nous dire ce que vous en pensez!!!

1.: http://fr.youtube.com/watch?v=kvp0gbffwQQ
Chanson du groupe "Air"

2.: http://fr.youtube.com/watch?v=IRrz6WpvETA
Chanson du groupe "Liquid Architecture" (les dessins sont du plasticien (= peintre + sculpteur + vidéaste + photographe + ...) Fabien Verschaere)

Elsa et Boris

mercredi 12 mars 2008

MERCI!!!!!!

Beau jour petite princesse!


Avant tout, notre belle amie, nous te remercions encore pour ton appréciation!!! tu es vraiment adorable!!!


"j'ai appris à parler un peu plus rapide (j'espère). j'ai appris de la patience aussi.

j'ai apprécié la conversation naturelle et les moments qui sont très drôle (comme aujourd'hui).

j'ai eu des difficultés en répondant des questions ou de vocabulaire que je ne sais pas. Le chat est très utile pour ces situations. Aussi, j'ai eu des difficultés en répondant des questions orales où il n'y a pas du sonne.

je pourrai résoudre mes difficultés en relirant les commentaires.

Mes tuteurs sont les melieux des tous parce qu'ils m'écrivent très souvent sur le blog et ils sont très attentifs."


Toutefois, nous avons vu quelques petites erreurs que nous aimerions corriger, si tu nous le permets.

1. « j’ai appris à parler un peu plus rapide » ici il faut employer non pas un adjectif mais un adverbe (de manière) : « rapidement » parce qu’il vient compléter le verbe « parler » lui donner une précision, une indication, l’adjectif sert lui à compléter le nom
nom / adjectif : une chanson douce, une marche naturelle, une discussion rapide
verbe / adverbe : chanter doucement, marcher naturellement, discuter rapidement

2. « en répondant des questions » l’expression exacte est : "en répondant aux questions"

3. « en relirant les commentaires » le participe présent se construit en effet de la façon suivante :
- les verbes finissant par « er » il faut ajouter -ant au radical
ex.: parler => parlant, chanter => chantant
- les verbes finissant par « ir » souvent il faut ajouter -issant au radical
ex.: finir => finissant, grandir => grandissant (≠ dormir => dormant)
- les verbes finissant par « ire » souvent il faut ajouter –isant au radical
ex.: relire => relisant, prédire => prédisant (≠ maudire => maudissant)

Mais c’est très IRREGULIER !! il n’y a donc pas de règle vraiment établie !!

4. « des questions orales où il n'y a pas du sonne. »
- si tu emploies « » cela veut dire que tu parles en général d’un lieu, mais ici il s’agit d’un moment, alors il faut employer « quand ».
- l’expression exacte est « avoir/ne pas avoir de + nom (sans l’article) » or du = de + le et le est un article, tu n’as donc pas besoin de le prendre en compte.
Ex. : il n’y a pas de sel, il n’y a pas de lumière...
- le mot exacte est « son » (mais le verbe est bien « sonner »)
Tu aurais donc dû écrire : « des questions orales quand il n’y a pas de son »

5. « les melieux des tous »
- nous ne savons pas si tu as voulu dire « meilleurs » ou « mieux », le premier mot est plus correct !
- l’expression exacte ici est "le/la/les plus + adjectif + de + ..." (ne pas confondre avec l'expression "le/la/les plus + adjectif + que ..." employée pour les comparaisons)
ex.: la plus grande de la classe, le meilleur [meilleur = plus bien] du [du = de + le] collège
- « tous » = « les tuteurs », tu n’as donc pas besoin de mettre un article puisqu'il est déjà inclus dans l'expression, il ne s’agit donc pas de « les tous » sinon cela voudrait dire « les les tuteurs » (avec deux fois l'article "les" puisque « tous » = « les tuteurs »).
Tu aurais donc dû écrire : « les meilleurs de tous »

Nous sommes désolés pour les incidents survenus hier... Certes nous avons bien rigolé!!!!

A bientôt petite princesse.

Elsa et Boris

P.S.: si tu devais voir Alyson, peux-tu lui dire que nous n'avons pas trouvé son blog!!

lundi 10 mars 2008

CORRECTION!

Bravo !! Erica, tu n’étais pas obligée de faire cet exercice !! Voici les corrections, nous n'avons repris que les phrases qui étaient fausses...

- Les douaniers arrêtaient les voitures et ils les fouillaient toutes.
Ce sont les voitures qui sont fouillées (féminin pluriel) pas les douaniers donc il faut employer « toutes » qui remplace « les voitures »

- Elle habite tout près de la place Saint-Jean.
Dans la règle, nous avons vu que tu pouvais quelquefois remplacer « tout » par « très » et lorsque c’est le cas « tout » est invariable à moins que l’adjectif qui le suit soit au féminin, or ici, « près » est un adverbe donc invariable (c’est-à-dire ni au féminin, ni au pluriel) donc il faut employer « tout »
Si tu remplaces « tout » par « très » la phrase veut dire qu’elle habite juste à côté de la place

- Les enfants ont construit tout seuls une cabane.
Ici « tout » peut être remplacé par « tout à fait », l’adjectif qui le suit n’est pas au féminin mais au masculin donc il doit garder sa forme invariable « tout » si les enfants avaient été des filles, alors nous aurions eu : « elles ont construit toutes seules une cabane » parce que « seules » est au féminin (et au pluriel)

- Cet arbre est très vieux ; il donne des fruits tout petits mais délicieux.
Ici « tout » peut être remplacé par « très » même chose donc il reste invariable parce que « petits » n’est pas au féminin !!!

- Ces enfants sont tout intimidés, parce qu'ils vont jouer devant leurs camarades.
Ici même chose, « tout » peut être remplacé par « très » et comme intimidés n’est pas au masculin, il reste invariable. Attention s'il n'y avait eu que des filles il aurait aussi fallu employé "tout" parce que l'adjectif "intimidées" commence par une voyelle!!!!!

- Quelle pluie! J'ai les pieds tout mouillés.
Ici même chose encore une fois, « tout » peut-être remplacé par « très » et « mouillés » est au masculin, qu’il soit au pluriel n’a pas d’importance tant qu’il est au masculin. Si les mains avaient été mouillées alors il aurait fallu écrire « toutes » parce que « mouillées » aurait été au féminin (et au pluriel)

A bientôt, petite princesse!!!

Elsa et Boris

CHOCOLAT!!!!

Bonjour Erica,

Comme nous disons chez nous en France, "mieux vaut tard que jamais"... C'est donc un peu tard que nous t'envoyons la correction de ton travail! En vérité c'est à toi de corriger ton texte, nous t'avons donnée quelques indications entre parenthèses, qui t'aideront dans ta tâche!!


Les représentations des travaux domestiques dans le film « Chocolat » par Claire Denis compliquent la disparité des rôles masculines (c’est un adjectif, avec quel nom doit-il s’accorder ?) et féminines (c’est un adjectif, avec quel mot doit-il s’accorder ?). La belle femme d’un colon français, Aimée, travaillait près de son « boy » Protée : elle désherbait pendant qu’il ait fait (ici les deux actions sont simultanées, Aimée et Protée font les choses en même temps, donc il faut employer le même temps) les lits ; elle cousait pendant qu’il ait arrangé (même remarque) les vêtements. Les deux travaillaient de (travailler à) maintenir la maison d’Aimée avec ses mains (que veux-tu dire ?), une partie du corps qui n’a pas de genre. En fait, il y avait beaucoup des (beaucoup de) scènes qui montrent (il faut employer ici le même temps que la principale) des intersections (croisement irait mieux) frappant entre les deux genres, et entre des (les, ils sont considérés dans leur ensemble) colons et des (les, même remarque) indigènes, avec des représentations graphiques des mains. Le film interroge la race et le sexe, des (les, même remarque) classifications qu’on attache au corps, toutefois les mains deviennent puissantes de plus en plus (il faut le placer avant « puissantes ») où (surtout lorsqu’) ils (ils remplace quel nom ?) peignent les émotions au spectateur. Tout d’abord, il faut dire (rappeler irait mieux) que les mains créent un langage sans genre qui n’existait pas dans la vie coloniale.
En montrant la relation familiale entre la jeune fils (s’agit –il du fils ou de la fille ?) d’Aimée, France, et Protée, les représentations des mains compliquent les rôles masculines (c’est un adjectif, avec quel nom doit-il s’accorder ?) et féminines (c’est un adjectif, avec quel nom doit-il s’accorder ?) dans la famille française traditionnelle. Dans une scène, France mangeait pendant que Protée l’ait servi (les deux actions sont simultanées, il faut employer le même temps). Ici, ils occupaient les places traditionnelles des colons et des « boys ». Puis, France a dit « Mange ! », Protée s’est agenouillé et elle l’(« l’ » remplace ici quel nom ? quelle fonction a-t-il dans la phrase ?) a donné un peu de sa nourriture en concentrant (avec ses mains peut-être) ses mains. Après avoir fini, elle a souri. Protée simplement l’a regardé. Il y a vrai que la scène montre que France ait été (il faut employer l’imparfait) la plus puissante, mais il (« il » remplace ici quel nom ?) montre aussi la corruption des rôles familiaux. Personne ne donnait la (« de » irait mieux) nourriture à France, le (« le » remplace quel nom ?) seulement enfant dans la maison. Il n’y avait rien (« personne au moment » serait mieux que « rien ») des repas familiaux ; ses parents étaient absents souvent (souvent comme beaucoup d’adverbe se place avant l’adjectif ou le verbe mais pas en fin de phrase). Avec ses mains, France a (re)pris le geste d’un parent et Protée devenait (alors) l’enfant, (ce) qui signifie (« montre » irait mieux que « signifie ») la complication (« complexité » irait mieux que « complication ») des rôles (« rapports » irait mieux que « rôles ») colon-indigène. Plus tard, ils jouaient (ils « jouèrent » irait mieux, et on dit « jouer à ») un jeu où (« durant lequel » irait mieux que « où ») France a touché une partie du corps de Protée, puis il a dit le nom camerounais, et elle l’a répété. Protée emplissait (« jouait » irait mieux que « emplissait » qui veut dire remplir) le rôle du père en l’(« l’ » remplace quel nom ?) enseignant sa langue maternelle. Il a solidifié (« renforcé » irait mieux que « solidifié ») l’effort quand il a pris heureusement la main de France et ils ont couru à (« courir voir » inutile d’ajouter « à ») voir un avion. En plus, le jeu est le même jeu (inutile de répéter « jeu » ici) qui (« que » irait mieux ici, parce qu’il s’agit d’un objet qui est généralement réservé aux personnes) un autre personnage et son fils jouaient au début du film. Le spectateur reconnaît un (« le » irait mieux ici parce qu’il ne s’agit plus de n’importe quel jeu) jeu qui le film avait déjà établi (« montré » irait mieux ici que « établi » et il faut ajouter une virgule) le jeu d’amour paternel. Le film montre l’intersection (« la correspondance » irait mieux ici que « l’intersection ») des deux paires (paires ???) jouissantes (jouant peut-être ?) qui traduiraient deux langues (« langages » irait mieux ici que « langues ») avec le (« du » irait mieux ici que « avec le ») corps et en particulier, avec les (« des » irait mieux alors ici que « avec les ») mains. La (singulier ?) tensions (pluriel ?) (« différence » irait mieux ici que « tensions ») de la (« la » est inutile) race et du (du = de + le, mais « le » ici et inutile) genre étaient (quel est le sujet ?) si (« très » irait mieux ici que « si ») forts entre France et Protée (« et ») dans (« d’ »)autres scènes où (« où » est inutile) elle apprenait (« reprenait » irait mieux ici que « apprenait ») sa place supérieure, néanmoins, ses mains ont transcendé (pourr quelle raison changer de temps !!) les classifications ici.
Sans de (« sans » ne s’emploie pas avec « de ») la langue parlée, le film montre un (masculin) instance (féminin) (« persistance » irait mieux que « insistance ») de la tension colon-indigène être (« être » ici n’a pas sa place, une virgule peut suffire mais il faut ajouter « de cette tension sexuelle » et enlever « une ») une tension sexuelle; le spectateur reconnaît le point culminant du désir entre Aimée et Protée avec ses (de qui ?) mains et ses (de qui ?) gestes. Après (« alors » irait mieux ici que « après ») le désir d’Aimée est exposé (« s’exposait » peut-être ?), elle asseyait (attention c’est un verbe pronominal !!!!) et s’embrassait (juste !!! là aussi il s’agit d’un verbe pronominal, bravo !) dans sa chambre pendant que Protée ait fermé (pourquoi changer de temps ? les actions sont simultanées) les rideaux, puis, elle a touché (pourquoi changer de temps ?) son (masculin) jambe (féminin). Protée continuait ses travaux avant de l’approcher, puis il (« lui ») touchait la tête et la levait fort (« avec force » irait mieux ici que « fort »). Finalement, il a quitté (ici le passé simple irait mieux) la chambre et n’y travaillant (ici le passé simple irait mieux) (il manque un élément de la négation, ne... pas, ne.. plus) jamais. La scène, sans un mot, montre la manifestation et le dénouement du désir des deux (il manque quelque chose... « des deux personnages, héros, protagoniste...) un désir qui traverse la ligne (« distinction » irait mieux ici que « ligne ») colon-indigène. Les gestes des mains communiquent la sensibilité d’Aimée, son désir, la volonté de Protée, et sa frustration. Ici, le film établi (« crée » irait mieux que « établit », mais pourquoi pas !) un langage avec les mains qui met en valeur les relations tendues de masculinité et (pourquoi « de » n’apparaît-il plus ici ?) féminité, de peau (féminin) noir (masculin) et blanc (masculin) (attention, combien y a-t-il de peau ?). Les deux personnages ne peut (quel est le sujet de ce verbe ? l’expression « avoir besoin de » irait mieux ici que «le verbe « pouvoir ») dire un mot parce que ses (de qui ?) mains expliquent tout. Le film sauvegarde le pouvoir d’une partie de corps qui échappe les (on dit « échapper à ») règles coloniales.
Au lieu d’être son « boy », Protée devenait l’instituteur de France où (« où » est inutile) il l’ (« l’ » remplace quel nom ?) a donné deux marques sur sa main qui symbolise (quel est le sujet ?) la violence de la colonisation. Quand Protée a mis du sang des animaux tués par les missionnaires français sur la main de France, la caméra concentre (attention ici verbe pronominal !) sur les mains. L’image graphique des deux mains et le (pourquoi « le » alors qu’avant tu as écrit « des deux mains » ?) sang est poignante parce qu’elle matérialise la métaphore du sang de quelqu’un (« d’une personne » irait mieux que « de quelqu’un ») sur les mains d’un (« une » si tu changes « quelqu’un » par « personne ») autre. Protée a enseigné (on dit « enseigner à quelqu’un ») France une leçon morale au lieu des leçons des missionnaires. Ensuite, après il a laissé (« quitté » irait mieux que « laissé ») son emploi dans la maison, France est entrée le (on dit « entrer à/au ») garage où il travaillait. Plus tôt (« autrefois » ou « avant » irait mieux ici que « plus tôt »), quand elle y est allée (il faut ici employer le plus que parfait, car l’action est racontée au passé et se passe encore plus loin dans le passé), Protée l’ (« l’ » remplace quel nom ?) a crié « les tiques vont te bouffer les pieds ! ». Par contre, plus tard (« Mais, aujourd’hui » irait mieux ici que « Par contre, plus tard »), il n’était plus son protégé mais son instituer (« instituteur »). Quand elle a pointé aux (aux = à + les, mais on ne dit pas « pointer à quelque chose », mais seulement « pointer quelque chose ») tiques, il (« il » remplace quel sujet ?) a mis sa main à une tique (« il a mis une tique dans sa main, ou à sa main » est plus juste que « il a mis sa main à une tique ») et elle (« elle » remplace quel sujet ?) l’a imité (« imité » la tique ? alors « imitée » oui avec « ée » à la fin parce que la tique est placée avant l’auxiliaire avoir). Les deux mains se sont brûlées (« ont été brûlées » irait mieux ici que « se sont brûlées »), en conséquence, les deux personnages a (quel est le sujet du verbe ?) eu la même cicatrice. Dans la scène, la main n’était pas une partie du corps homme, femme, noir, blanc, colon ou indigène. Il (« il » remplace quel nom ?) est le symbole des leçons (il faut ajouter une virgule) de la douleur et (il manque « de » ici) l’histoire que France et Protée ont partagé (« partagées » il s’agit des leçons + de la douleur + de l’histoire = noms au féminin, certains au pluriel, ils sont placés avant l’auxiliaire avoir donc accord avec non pas le sujet, mais le compliment, ici les leçons, la douleur et l’histoire !!).
Les mains qui dessinaient le pays dans le film incorporent (pourquoi changer de temps ici ?) le désir de saisir et la nostalgie, ainsi le film juxtapose de pouvoir colonial et des (ne s’agit-il pas des mémoires dans leur ensemble ??? donc « les ») mémoires domestiques dans le (« un » irait mieux ici que « le » mais « le » va aussi !) même geste. Marc, le colon, et l’homme d’Aimée, dessinait souvent quand il a regardé (pourquoi changer de temps, les deux actions sont simultanées !!) le pays camerounais. En particulier, il a dessiné (même remarque) les montagnes après que Protée est exposé (même remarque !! bravo tu n’as pas utilisé le subjonctif !! avec « avant que » il faut employer le subjonctif mais avec « après que » il faut employer l’indicatif !! bravo !) à France et Aimée en se lavant. La juxtaposition de Protée nu et (« et » est ici inutile) exposé au (« regard de » peut ici être ajouté) Marc (« et de celui-ci » peut être ici ajouté aussi) en (« en » est ici inutile) saisissant l’image de pays communique (« traduit » ici irait mieux que « communique ») le désir des colons à pénétrer la nature. Ici, la main qui dessine est un symbole du désir masculin. Par contre, France a dessiné (l’imparfait irait mieux ici) les pays camerounais quand elle a cherché (même remarque) pour (« pour » est ici inutile) sa maison d’enfance. La caméra reste (l’imparfait irait mieux ici) fixe et souligne (même remarque) l’importance des dessins quand elle a agrippé (l’imparfait irait mieux ici) son cahier. Bien que (« alors que » irait mieux ici que « bien que), la main de Marc peigne (« symbolisait » ici irait mieux que « peigne ») le pouvoir des colons masculins, mais (« mais » est ici inutile) la main de France mont(r)ait son amour pour le pays. En plus, la caméra met (garder l’imparfait) un (« l’ » irait mieux ici que « un ») accent sur la main de France où (« qui » irait mieux ici que « où ») ses mains (la répétition de « ses mains » est inutile) emplissent (garder l’imparfait) le cadre. Il faut reconnaître que l’image de la main créatrice have (?????) la puissante (féminin) masculine (féminin) colonial (masculin).
« Chocolat » se penche sur les rapports qui traverse (quel est le sujet de ce verbe ?) les lignes (« distinctions » irait mieux que « lignes ») du (« des » serait plus juste) sexe(s) et de (« des » serait plus juste) la (« la » devient alors inutile) race(s) dans la vie coloniale en Cameroun. Plus précisément, le film montre les instances où les lignes ont caisse sans mots, mais par les gestes privés qui ont échappé (on dit « échapper à ») la règle coloniale. Le film a commencé et a terminé avec les images des mains de France mûr (qu’est-ce qui est mûr ? ne pas oublier d’accorder). Au début, ses mains a (quel est le sujet ?) essuyé le sable des pieds sur la plage camerounaise pendant que les mains d’un enfant noir se sont reposé (quel est le sujet ?) dans la mer. Mais à la fin, un personnage a regardé aux (aux = à + les, on ne dit pas ici regarder à quelque chose, mais regarder quelque chose) mains de France et il a dit qu’elle (« elle » remplace quel nom ?) n’avait (quel est le sujet de ce verbe ?) pas de l’ (« l’ » est ici inutile, il ne s’agit pas d’une histoire en particulier, mais d’histoire d’une façon générale) histoire et pas d’avenir (juste ici !!! tu n’as as écrit pas de l’avenir !!!) à cause de sa cicatrice. Bien sûr elle avait une histoire, c’est le film. Le contraste entre la scène première (« première scène » irait mieux) et la scène a la fin montre qu’elle a reconstruit son histoire. Au lieu d’essayer (essayer ou essuyer ?) le sable de son corps, elle a reconnu ses propres mains. Plus important, le spectateur comprend l’histoire des mains de France. L’images (pluriel ou singulier ?) des mains de France et des autres créant un langage filmique qui parle au spectateur sans (on peut ici ajouter « employer ») des (« la » irait mieux ici que « des ») langues (au singulier alors si tu effectues le changement) français (« française » si tu effectues le changement) ou camerounais (« camerounaise » même remarque). Le film souligne les moments que (« quand » irait mieux ici que « que ») les mains et le corps des personnages transcendaient les lignes (« distinctions » irait mieux une fois encore que « lignes ») colon-indigène ou masculine-féminine (au masculin irait mieux). Finalement, France est partie (on dit « partir d’un endroit ») Cameroun et l’image finale montre trois hommes camerounais quel (« que le » serait plus juste que « quel ») spectateur ne peut pas entendre. Mais le spectateur comprend leur jouissance (« paroles » serait plus juste que « jouissance ») parce qu’ils se parlent (« s’expriment » serait mieux que « parlent ») avec les (« des » irait mieux, il ne s’agit pas de l’ensemble des gestes, mais de quelques-uns seulement) gestes.


si tu devais avoir un problème de compréhension, n'hésites pas à nous le dire, nous sommes là pour t'aider Erica! A demain!

Elsa et boris!

mercredi 5 mars 2008

Beau jour!!!

Bonjour petite princesse!

Génial!! La séance de mardi était vraiment réussie!!! Nous sommes très impressionnés par la qualité de ton français Erica!!! Cependant nous avons relevé quelques petites erreurs, que nous nous permettons de corriger...

L'emploi du mot "tout" en français n'est pas toujours évident, nous le savons! Nous avons noté que tu avais dit mardi matin "tout l'école", en vérité tu dois accorder "tout" avec "école" et dire "toute l'école".
"Tout" d'une manière générale s'accorde presque toujours avec le nom auquel il se rapporte:
exemples: tout le jour - toute la journée - tous les jours - toutes les journées.
Ce qui lui permet de remplacer quelquefois ce nom:
exemple: tous les étudiants veulent s'inscrire à Berkeley => tous veulent s'inscrire à Berkeley

Attention!!!!! "Tout" est invariable lorsque que tu peux le remplacer par "très" ou "tout à fait":
exemple: Les musiciens jouent tout doucement => les musiciens jouent très doucement
C'est la règle, mais quelquefois, même dans ces conditions, "tout" doit s'accorder lorsqu'il est placé devant un adjectif qualificatif féminin singulier ou pluriel commençant par une consonne (à l'exception du "h"):
exemple: les brioches sont toutes chaudes / les pains sont tout chauds (tu peux bien remplacer "tout" par "très", mais avec "les brioches" il faut accorder parce que "froides" est au féminin pluriel et commence par un "c")
MAIS! Tu peux dire aussi "les pains sont tous chauds" cela veut alors dire que tous les pains sont chauds et non qu'ils sont très chauds, je pense que tu saisis la nuance!

Si tu as le temps et l'envie, voici un petit exercice qui nous pourrons te corriger...

PETIT EXERCICE: il faut remplacer les pointillés par tout/tous/toutes/toutes
- ... le monde est content de cette bonne journée.
- .... tes amies sont satisfaites de notre fête.
- Je reviendrai ... les quinze jours.
- Mes voisins? Je ne les connais pas ...
- A Pompéi, ... a été recouvert par la lave.
- Ici, les élèves doivent ... porter un uniforme.
- Les douaniers arrêtaient les voitures et ils les fouillaient ...
- Elle habite ... près de la place Saint-Jean.
- Les enfants ont construit ... seuls une cabane.
- Cet arbre est très vieux ; il donne des fruits ... petits mais délicieux.
- ... peine mérite salaire.
- Elle était si fatiguée qu'elle s'est endormie ... habillée.
- Tu as les mains ... sales.
- Ces critiques n'étaient pas ... justifiées.
- Ces enfants sont ... intimidés, parce qu'il vont jouer devant leurs camarades.
- ... les arbres sont en fleur.
- Rouler ... feux éteints la nuit est pure folie!
- Ces croissants sont excellents ; ils sont ... frais.
- Ne vous inquiétez pas ! ... ira bien
- Quelle pluie! J'ai les pieds ... mouillés.

Bon, nous te souhaitons de passer une très bonne journée!! Si tu le souhaites, tu peux nous envoyer ton devoir avant de le rendre à ton professeur, ainsi nous pourrons te corriger et t'expliquer les erreurs qu'il pourrait contenir!

A très bientôt princesse!

Elsa et Boris!

jeudi 28 février 2008

DES CORRECTIONS.....

Bonjour les filles!

Cette fois nous allons essayer d’être un peu plus rigoureux... Une fois encore nous vous prions de nous excuser de n’avoir pas répondu plus tôt à vos messages !!!

Tu as raison Erica, les rénovations de Jean Nouvel ont fait de l’opéra de Lyon, l’un des bâtiments les plus importants de la ville. Même si cela ne s’est pas fait sans moult contestations... L’empreinte de Jean Nouvel n’a pas défiguré le dessin initial, au contraire il l’a sublimé, car l’ensemble est très cohérent, comme tu l’as remarqué, le toit cylindrique reprend le motif des arcades et des baies de la façade principale ; quant à l’opposition des matériaux (pierre pour la partie du XIXe siècle, verre et acier pour les éléments contemporains), elle permet à chaque époque de s’affirmer ! C’est vraiment très réussi !

Quelques petites corrections !

1. Il est plus juste de dire :
« je l’ai déjà vu » et « je ne l’ai pas encore vu »

2. Vous pouvez faire une distinction entre
a. les articles définis (le-la-les) que tu emploies pour désigner des choses précises (ex : la table qui est dans la chambre, il s’agit bien de celle qui est dans la chambre et pas une autre) ou des ensembles (ex : les architectes aujourd’hui font attention à la pollution, il s’agit de l’ensemble des architectes. Ex : la presse doit aujourd’hui compter avec internet, il s’agit de la presse (les journalistes)en général)
b. les articles indéfinis (un-une-des) que tu emploies pour désigner des choses quelconques qui se sont pas encore connues, parmi d’autres (ex : je dois acheter une table pour la chambre personne ne sait de quelle table il s’agit)

Exemple : « je dois étudier des dessins et des images avant de décider » ici il ne s’agit pas de n’importe quels dessins, de n’importe quelles images mais de ceux et celles qui se rapportent au bâtiment de Jean Nouvel. Donc il est plus juste d’écrire « je dois étudier les dessins et les images avant de décider »
Exemple : « je pense que beaucoup de gens n'aiment jamais des rénovations » ici il s’agit des rénovations en général, de l’ensemble des rénovations faites à un bâtiment ancien, il est donc plus juste de dire « je pense que beaucoup de gens n'aiment jamais les rénovations »

3. Le subjonctif est un mode très compliqué en France, d’ailleurs beaucoup de Français ne l’emploient plus hélas !! Mais quelquefois si on ne veut pas faire d’erreur, il faut l’utiliser !!!
Exemple : « C'est très difficile de construire un bâtiment qui soit moderne et ancien »

Voici quelques cas qui nécessitent l’emploi du subjonctif :

Avant que + subjonctif
Sans que + subjonctif
En attendant que + subjonctif
Pour que + subjonctif
Afin que + subjonctif
Bien que + subjonctif
Quoi que + subjonctif
De peur que + subjonctif
En admettant que + subjonctif

ATTENTION la présence de « que » n’entraîne pas nécessairement l’utilisation du subjonctif
Exemple : je crois que tu sais parler français et non « je crois que tu saches parler français »

4. Certains mots de la langue française ont gardé un antique accent circonflexe tel que bâtiment, mais autrefois ils s’écrivaient avec un « s », et cette lettre peut quelquefois encore apparaître, par exemple « hôpital » s’écrivait hospital et le « s » se retrouve dans le verbe « hospitaliser »
Pour « bâtiment », nous retrouvons le « s » originel dans le mot « bastide » qui est une construction située entre la grande maison et le château (« château » lui vient du mot chastel)...

5. Lorsqu’on veut exprimer une condition introduite par « si » il faut employer le conditionnel, c’est beaucoup plus élégant.
Exemple : « Si les gens pouvaient penser qu'il défigurait l'ancien bâtiment ».

6. La fabrication des adverbes à partir des adjectifs n’est pas toujours très facile.
En général il suffit d’ajouter le suffixe –ement à l’adjectif
Grand + -ement => grandement
- Si l’adjectif termine par les voyelles « e », « é », « i » ou « u » il suffit d’ajouter –ment ».
Rapide + -ment => rapidement
Poli + -ment => poliment
Vrai + -ment => vraiment
Aisé + -ment => aisément
Cru + -ment => crûment (il faut parfois ajouter un accent circonflexe)

- Si l’adjectif termine par « ent » il faut ajouter –emment.
Différent + emment => différemment (se prononce « différamment »)
Prudent + emment => prudemment (se prononce « prudamment »)

- Si l’adjectif termine par « ant » il faut ajouter –amment.
Suffisant + amment => suffisamment
Brillant + amment => brillamment

ATTENTION! certains adjectifs ne suivent pas cette règle :
Lent + -ment => lentement et non lemment

7. Tu as raison Erica, on dit bien je vais en France et je rentre de France.
La préposition « de » exprime le lieu de départ du voyage
Les prépositions « en » et « a » expriment le lieu d’arrivée du voyage.
Exemple :
Je vais à Los Angeles... en Californie... aux Etats-Unis
Le lieu de départ= Paris
Le lieu de d’arrivée = Los Angeles

Je viens (je reviens, je rentre) de Los Angeles... de Californie... des Etats-Unis
Le lieu de départ = Los Angeles
Le lieu d’arrivée= Paris

Je voayage de Paris... de France... d’Europe, à Los Angeles... en Californie... aux Etats-Unis
Le lieu de départ= Paris
Lieu d’arrivée= Los Angeles

8. Le verbe « retourner » suit la même règle que le verbe aller, car retourner ne veut pas dire faire le retour mais y aller une seconde fois
exemple :
je retourne à Los Angeles... en Californie... aux Etats-Unis... (veut dire que je suis déjà allé à New York une première fois)



Décidément !!! Vous allez nous détester si nous continuons sans cesse à vous reprendre de la sorte !!! Sourires ! Nous vous souhaitons de passer une bonne semaine, dorénavant nous vous laisserons un message le jeudi ou le vendredi !!

A bientôt !!

Elsa et Boris